Pendant que le Docteur Hans Grüber se répand en longues, en très longues, en interminables tirades sur Consanguin, nous avons pensé qu'il fallait vulgariser ses propos, afin de les rendre intelligibles pour la majorité des consanguins.
Comme toute élite consanguine, le Docteur Grüber s'écoute parler.
ça donne des pavetons logorrhéeux qu'un consanguin moyen ne peut s'appuyer qu'en plusieurs fois.
Nous savons que les consanguins, qu'ils soient d'épais xénophobes frontistes, de dégoulinants antisémites, d'orduriers islamophobes, de vindicatifs atlantistes mystico-ploucs, de burlesques "critiques-littéraires" néanderthaliens, d'abjects blogueurs à machoires infectées, de grotesques écrivaillons à encéphalogramme perlé... nous savons bien qu'en règle générale, tous ces gens ont le Q.I. d'une brique. Ou celui d'un lapin mort depuis trois mois. Bref, ils sont aussi crétins que le dernier des islamistes paumé au fin fond d'un camp d'entraînement pakistanais. Aussi criminellement stupides qu'un gestapiste de république bananière.
Voici donc, pour faire simple, trois petites illustrations qui devraient permettre à Xyr, à François Setouche, à Ethnocide, au pseudo-nihiliste en tutu rose Anthony Naar, à la désopilante Résistance Blanche, aux SS décatis et aux monarchistes frontistes fans de Socialisme et Souveraineté, à tous les consanguins de l'extrême-droite jusqu'à la droite socialiste en passant par l'UMP-Qui-Décomplexe, de comprendre en substance ce qu'est l'Hidentité Nationale (puisqu'ils nous ont massivement écrit pour nous dire qu'ils ne comprenaient pas tout aux termes plurisyllabiques ni aux concepts complexes utilisés par le Docteur Grüber) :
L'identité nationale : la France éternelle (et empaillée)
Le programme politique (mass murder et immigration zéro)
Le leader civilisationnel (Charles Martel ou André Valentin)
L'important, lorsqu'on est une brêle nationaliste, ce n'est pas de réfléchir à ce qu'on peut faire collectivement. ça n'est pas de définir une vision, un projet, ça n'est pas s'inscrire dans le monde réel et y faire proposition. C'est au contraire se replier sur soi, ne rien faire de grand mais revendiquer une essence, un passé glorieux, une racine admirable. Nier la réalité et s'arc-bouter sur des chimères, maudire le cosmopolitisme, vomir la modernité, et se complaire dans les images d'Epinal et la saloperie arriérée. Parce que, c'est bien connu, les arbres poussent vers le bas.
En tous cas, on ne peut que remercier Nicolas Sarkozy et son Armée des Clones de nous permettre ainsi d'exprimer ce qu'il y a de meilleur en nous, de laisser libre cours à notre saleté réactionnaire et à notre racisme viscéral. Le pays en sortira forcément grandi, un peu comme à l'époque de la Restauration, de Vichy ou de Georges Boulanger...