
Notre belle et grande Consanguinie prend parfois des allures d'orgie dans un asile de détraqués, de partouze dans la Cour des Miracles. Ainsi, amusante anecdote, l'inénarrable Dieudonné - trop noir pour être respectable, trop antisémite pour être condamnable (ou l'inverse) - a récemment invité sur la scène du Zénith l'injustement mésestimé Robert Faurisson, historien méconnu et Professeur de Lettres Insanes. Monsieur M'Bala M'Bala, l'ancien compagnon de Monsieur Semoun... (vous voyez ce que ça donne, la France multiculturelle ?) a donc tendu le micro au célèbre théoricien des chambres à vent et de la disparition magique de 6 millions de juifs. Pas le plus consensuel des consanguins, loin s'en faut.
D'ailleurs comme dirait Alain Finkielkraut, "Si un vieux négationniste dégoulinant monte la sur scène du Zénith, c'est bien la preuve que les jeunes de banlieue parisienne veulent rayer Israël de la carte".
On mesure l'audace intellectuelle de l'humoriste. Non, pas Finkielkraut, Dieudonné. Prochainement en tournée, celui-ci devrait d'ailleurs tendre le micro consécutivement à Youssouf Fofana, Ratko Mladic, Guy Georges, Ayman Al-Zawahiri, Magnéto, Saroumane et la Pie qui Chante. De là à dire que Dieudonné est un "leader de l'extrême-droite en France", il y a un monde. Nous avons quand même d'autres figures de proues ! Et ensuite, vous admettrez que... qu'il manque de... enfin qu'il n'est pas... enfin, qu'il est Autre, quoi.
Cependant, mieux encore, Dieudonné a invité le noble vieillard devant une foule d'authentiques consanguins : les LeBorgne père & fille, Sir Alain de Benoîste, le post-gudard Frédéric Chatillon, autant d'individus parfaitement fréquentables. Certes un peu folkloriques, trop cocardiers et pas assez high-tech, mais parfaitement fréquentables.


Au lieu de ça, force est de constater qu'ils tiennent des blogs, errent sur Meetic, organisent des kermesses à la campagne et distribuent une soupe populaire au lard. On a les "Résistants" qu'on peut.