Il y a une semaine de cela, de grands vagissements stridents sont montés en coeur du petit portail des sous-chiens. Une sorte de mélopée criarde, un long hululement de cornemuses, qui s'est ensuite éteint dans un long sifflement mouillé. Alarmés, nous nous enquîmes. Qu'était-ce donc, qui avait provoqué un tel concerto de hurleries babouines ? Eric Zebbour, admirable réactionnaire alterphobe. Le poil-à-gratter du bien-pensisme s'est fait pécho en flag à parler de races blanche et noire. Des affirmations emplies d'un solide bon sens de beauf ignare, qui ont néanmoins suffi aux belles âmes bien tournées, pour étriller notre Républicanien. Lequel aurait pu s'arrêter là, mais à la grande joie des consanguins, il a relancé d'une tirade sur la hiérarchie des cultures, en mélangeant phénotypes ethniques, assimilation culturelle et ordre républicain, dans un brouet servi tiède presque tous les week-ends. Dans la plus pure tradition.
Et pendant ce temps, Morsay usurpe et scatologise... Le brillant Ftalker a envoyé 500 spams afin que quelques ahuris viennent lui administrer de longues léchouilles sucrées. Il en profite encore, le bougre ! pour insulter deux âmes perdues qui poussent le lèse-majesté jusqu'à émettre un petit bémol dans le concerto de louanges (dont le souffle humide n'est d'ailleurs pas sans rappeler la complainte des sous-chiens évoquée plus haut). Courage ami José ! Un jour tu seras reconnu, des écuries littéraires aux conférences de presse l'on se prosternera ! Peut-être même qu'à l'Elysée Nicolas te recevra ! (Bah oui ! Réfléchis, il a déjà copiné avec Christian Clavier et avec Gianfranco Fini, tu as donc toutes tes chances grand polémiste !). En attendant cette aussi médiatique que méritée reconnaissance, tu peux bien demander de temps en temps à ton petit lectorat jauni de venir te suçoter l'ego, noble combattant !
Nous vous en prions José : gardez courage ! Seules les oeuvres resteront. Le bavardage médiatique meurt sitôt proféré. Votre bleug contribue à l'écho des oeuvres. Le reste est risible ou pitoyable selon l'humeur du réactionnaire authentique. Tenez : aurions-nous connu l'oeuvre de Nicolas Gomez Davila sans vous ? Vous savez bien, vous, qu'écrire après Auschwitz c'est écrire non pas pour exister auprès de ses e-potes, mais pour empuantir ses contemporains et asphyxier l'homme du XXIème siècle. De même qu'il existe une communion des saints, il existe une communion des consanguins que nous sommes, et tous, derrière vous le glaive à la main, cher José, banzaï !
Nous vous en prions José : gardez courage ! Seules les oeuvres resteront. Le bavardage médiatique meurt sitôt proféré. Votre bleug contribue à l'écho des oeuvres. Le reste est risible ou pitoyable selon l'humeur du réactionnaire authentique. Tenez : aurions-nous connu l'oeuvre de Nicolas Gomez Davila sans vous ? Vous savez bien, vous, qu'écrire après Auschwitz c'est écrire non pas pour exister auprès de ses e-potes, mais pour empuantir ses contemporains et asphyxier l'homme du XXIème siècle. De même qu'il existe une communion des saints, il existe une communion des consanguins que nous sommes, et tous, derrière vous le glaive à la main, cher José, banzaï !