03 août 2006

Chiffres à l’appui

Cette semaine, après l'étourdissante analyse du champ intellectuel consanguin menée par le professeur Miguel Enfoiros, nous vous proposons à la fois détente et statistique, puisque l'inénarrable stalquaire nous fait l'amitié de nous communiquer les ratios de fréquentation de sa Zonette, blog manifestement fort fréquenté. C'est donc avec la modestie qui caractérise les plus humiliés qu'il nous dévoile ses chiffres, entre deux kougloffs toujours aussi formidablement vaniteux et empesés. Quand Narcisse rencontre l'INSEE.


"Je ne sais pas si ces chiffres signifient quelque chose mais, à tout hasard, à tout hasard hein, histoire de parler, quoi, discrétement en passant, je les livre et les expose, en gras corps 24 s'il-vous-plaît, juste en passant parce que vous savez bien que j'ai observé, depuis la création de ce glog voici à présent bien des mois, un silence modeste quant à ce qu'il est convenu d'appeler "les statistiques de fréquentation" de ma zone, donc ainsi disai-je, moi qui jamais ne m'enfle ni ne m'autolustre : pour ce qu'il est convenu d'appeler le mois de mars, les compteurs du stalquaire ont enregistré 280 827 524 479 130 visiteurs uniques qui ont effectué douze milliards sept cent huit millions trois-cent trois mille visites et ont vu, voire lu (!!!) quelques treize milliards de pages. Les "chiffres" les plus anciens dont je dispose datent de ce qu'il est convenu d'appeler le mois de novembre 2004 : ils indiquaient alors trois visiteurs uniques pour deux visites et onze millions de pages vues, voire lues (un cercle satano-masochiste du Vaucluse a même commandé des impressions papier à Google). Ainsi voilà rapidement démontré, j'allais dire "mis en Lumière", de cette divine et irréludescente Lumière qui transit l'homme seul face au feu de glace qui braqué vers les phocomèles suceurs de gnous leur fait pousser des hurlements atroces de brûlés vifs qui les accompagne dans le Néant duquel ils n'eurent jamais dûs s'extraire, ne les y aurait-on soi-même aidé de par cette horrible époque de tolérance fanatique débauchée qui ne, voici donc mis en Lumière le fait incontestable, (j'allais dire inexputricable), selon lequel, moi l'insignifiant, moi le refoulé des rédactions, moi la blague d'éditeur, moi la plaisanterie du web, on me connaît, on me voit, on me lit môsieur, et ce qu'il est convenu d'appeler mon cloaque de buse solitaire est fréquenté comme un hall de gare (j'allais dire ferroviaire). Ces chiffres bruts me paraissent énormes, ils sont énooOORMES, énoOORMEUHS, surtout pour un site tel que le mien, le miiiieeen ! moi José Désensio, moi moi moOAA, et c'est rien de moins que difficile, moi je, ah, je ne l'ignore paa... je le sais, et... euh... ah.. ah, ah, ah, aah... aah... aaaah... uuuuuuh aaaa-PUTAIN-BERNANOOOOOSSSSE !!!!!... ...j'en jouis."





Il va sans dire, comme lui-même le dirait donc, que ceux de nos contempteurs qui railleraient cette touchante parenthèse autofellatoire seront bien entendus animés par la jalousie et l'envie ; personne ne saurait moquer cet humble et laborieux pitre consanguin ni son opiniâtre sacerdoce égomaniaque, enfin...


Consanguin wants you !

Consanguin wants you !
*** Enrôlez-vous dans le Choc des Civilisations ***

And remember...