Secondé par quelques collaborateurs bénévoles, dont nos frères Scoliose et Sclérose, le sémillant Professeur Miguel Enfoiros, membre honoraire de la Faculté des Sciences Grégaires, grand commandeur de l’ordre des Chieurs de Haches, et consultant permanent pour la Gazette Consanguine, s’est lancé dans la laborieuse réalisation d’un dictionnaire à l’usage du Petit Consanguin.
Tu es jeune, tu es paumé et passablement crétin ? Les quotas raciaux et les histoires d’héroïc fantasy te font triquer comme un âne ? Apprends ici les rudiments de la noble langue consanguine, de cette noblesse qui ne résonne plus que dans les émissions de Pascal Sevran, les chansons d'Arielle Dombasle, les couloirs du Ministère de l'Identité Nationale et les discours d'Alain Finkielkraut.
Altermondialiste : ultime insulte ou presque. Son sens n’est pas éloigné de celui de « lépreux ». Ne jamais oublier que tout gauchiste en est un.
Anus : pierre de touche et point nodal de tout le raisonnement consanguin, l’anus constitue l’élément réflexif sans lequel tout l’édifice s’écroulerait. C’est toujours en pensant longuement à l’anus des autres que le Petit Consanguin en est arrivé à ses meilleures conclusions.
Apparatchik : cf. Bureaucrate.
José Désensio (aka le "Sombre Marcheur" ou encore "la pondeuse basque") : un mec très bien, sa « zone », un journal intime très bien fait, des réflexions très intéressantes, une profondeur d’analyse inégalée sur skyblog, une culture impeccablement réactionnaire, pliée au carré, un véritable concentré de frustration consanguine. D’ailleurs, personne ne parle mieux de lui que lui-même, en permanence, sur sa zone ou dans quelque interview à Vox Gallinacée : « Vous savez, je suis fervent souverainiste, et pour moi la France éternelle est avant tout catholique, blanche de peau et conservatrice de coeur ; le grand danger qui plane sur nous, sur moi en particulier, depuis des années et surtout depuis que j'ai lu quelques écrivains islamophobes, c'est l'islamo-gauchisme des bien-pensants, et la pauvreté du vocabulaire des journalistes ; je me suis donc spécialisé dans le commentaire de texte insipide et sablonneux sur des écrivains qu'on estime généralement aussi réacs que moi.
Altermondialiste : ultime insulte ou presque. Son sens n’est pas éloigné de celui de « lépreux ». Ne jamais oublier que tout gauchiste en est un.
Anus : pierre de touche et point nodal de tout le raisonnement consanguin, l’anus constitue l’élément réflexif sans lequel tout l’édifice s’écroulerait. C’est toujours en pensant longuement à l’anus des autres que le Petit Consanguin en est arrivé à ses meilleures conclusions.
Apparatchik : cf. Bureaucrate.
José Désensio (aka le "Sombre Marcheur" ou encore "la pondeuse basque") : un mec très bien, sa « zone », un journal intime très bien fait, des réflexions très intéressantes, une profondeur d’analyse inégalée sur skyblog, une culture impeccablement réactionnaire, pliée au carré, un véritable concentré de frustration consanguine. D’ailleurs, personne ne parle mieux de lui que lui-même, en permanence, sur sa zone ou dans quelque interview à Vox Gallinacée : « Vous savez, je suis fervent souverainiste, et pour moi la France éternelle est avant tout catholique, blanche de peau et conservatrice de coeur ; le grand danger qui plane sur nous, sur moi en particulier, depuis des années et surtout depuis que j'ai lu quelques écrivains islamophobes, c'est l'islamo-gauchisme des bien-pensants, et la pauvreté du vocabulaire des journalistes ; je me suis donc spécialisé dans le commentaire de texte insipide et sablonneux sur des écrivains qu'on estime généralement aussi réacs que moi.
Mais si vous faites bien attention, vous verrez que je n'en lis les deux tiers que très superficiellement pour y déceler deux ou trois tournures de phrases qui alimentent à merveille ma propre litanie réactionnaire. Mon positionnement, celui du "maudit" que j'envie à mes quelques idoles, devrait pourtant me permettre de bénéficier d'une couverture médiatique bien supérieure aux quelques interviews qu'on m'a accordées dans des webzines et blogs d'extrême-droite. Je suis donc, jour après jour, rongé d'une frustration sévère qui me rend toujours plus pitoyable, et que je n'arrive à combattre qu'en m'enfuyant toujours plus loin dans l'autoglorification. Je vous maudirai donc tous - à moins que l'un d'entre vous ne consente à me faire un compliment bien tourné. Finalement, si je pouvais avoir avoir la moindre dimension nationale, j’en serais la honte première. »
Bureaucrate : cf. Apparatchik.
Contre-Tradition (la) (ou Révolution Permanente) : esprit post-soixante-huitard se perpétuant depuis 1789 (si, si), cumulant Ethnomasochisme, Tiers-Mondisme, Islamidolâtrie, trahison militaire, sexualités déviantes, arts dégénérés, cosmopolitisme multiculturel, antiracisme dictatorial armé et violent, libéralisme anarchiste, IVG, apologie des drogues, grèves, canicules, partouzes, panaris, ongle incarné, mycoses, satanisme et vaudou à la strychnine.
Ecrivain islamophobe : ce type d'écrivain ne sera jamais assez remercié par le Petit Consanguin pour avoir réconcilié look punk et révolte réac contre la Contre-Tradition, goût de la publicité sous toutes ses formes et kyrielle de mots durs contre la modernité, adoration de la force brute (les USA bushiens) et références circonstanciées à l’humilité du Fils de Dieu (Christ-Roi). Ainsi, l'écrivain islamophobe est le « rebelle à tous les étages » que le Petit Consanguin appelait de ses vœux, et sans lequel il serait emmerdé à découvrir tout seul Bloy, de Maistre et les Évangiles.
Deleuze (Gilles) : Philosophe dont on parle mais qu'on ne lit pas. Il faut bien vivre avec son temps, et le revival deleuzien procure le gadget philosophique idéal pour dépoussiérer la kultur consanguine, la soulager de ses références éculées et lui ajouter une petite touche libertaro-branchouille et techno-futuriste. En prime, le pack Deleuze pour les nuls propose un firewall anti-psychanalytique bien commode contre les coups portés en-dessous de la ceinture. Comble du bonheur, le lifting se fait à peu de frais puisque l'énergumène a vu son oeuvre maintes fois vulgarisée (merci aux écrivains islamophobes). Que demander de plus ? Le petit consanguin ne comprend foutrement rien à Deleuze mais cet alibi en béton lui permet de se sentir un peu dans la vibe, et ça c'est cool, mec.
Ethno-différentialisme (ou ethno-pluralisme) : En quête de bons sentiments, le petit consanguin finit généralement par se sentir un peu con avec ses préjugés racistes ; fastoche, il lui suffit alors de se dire ethno-différentialiste, contre le métissage mais dans le respect des identités. A l'aise dans ses charentaises, le consanguin rêve d'une planète sédentarisée, parsemée de peuples tranquilles, apaisés dans un sain enracinement. C'est sa vision à lui de la magie du terroir et des plaisirs authentiques. Ça dégouline de générosité moisie, les hobbits ne sont pas loins... Rassurez-vous : hors caméra, dans l'intimité virile des réunions militantes, et avec quelques grammes d'alcool dans le sang, ce joli discours soigneusement packagé se dilue immanquablement comme un flan au soleil, laissant fièrement la place à de bonnes vieilles blagues foireuses sur les reubeus, les feujs ou les noichs.
Festif : (ou Hyperfestif façon Muray) ceux qui n’invitaient pas le Petit Consanguin à leurs fêtes quand le Petit Consanguin était encore plus petit ont une grande responsabilité dans l’évolution idéologique du Petit Consanguin. Maintenant, le Petit Consanguin est obsédé par le « festif », il le voit partout, toute bonne humeur qui n’est pas traditionnelle (le foot, la bière, la chasse, Laurent Gerra) lui paraît affreusement communiste, et ça ne le fait pas rigoler du tout. Les pétards, la « street life », l’afrobeat, les raves, les prides en tous genre, le foutent plutôt de mauvaise humeur, celle du morveux qu’on choisit en dernier pour la partie de volley ball.Foi : qu’en savent les autres (les gauchistes) ?
France (la) : il faut désormais l’appeler le « frankistan », depuis que certaines femmes s’y voilent.
Intellectuels : tous des sartriens, des foucaldiens ou des maoistes, tous « écrivains ratés ».
Islamomarxiste (ou Islamogochiste) : dernier avatar de la persistance du Mal en l’homme, synthèse des nihilismes, dernier obstacle dressé devant l’Esprit pour l’empêcher l’avenir d’advenir. Permet de rendre intelligible tout propos adverse.
Mai 68 : un mythe abject destiné à faire enfler le ventre de quelques sociologues. L’on ne dira jamais assez combien Mai 68 a mutilé la France Monsieur ! Mai 68 est directement à l’origine de nos fléaux, les professeurs marxistes, les files de chômeurs, le laxisme scolaire d'obédience marxo-léniniste, les associations anti-racistes, les night-clubs lesbiens, les parachutes dorés des managers, le culte de l’argent roi, la spéculation financière, la "World Global Partouze", la jouissance ostentatoire, les yachts et… euh… nan, pas les yachts.
Mahomet : Arabe épileptique et pédophile d’un autre siècle. N’aimait pas le dessin.
Bureaucrate : cf. Apparatchik.
Contre-Tradition (la) (ou Révolution Permanente) : esprit post-soixante-huitard se perpétuant depuis 1789 (si, si), cumulant Ethnomasochisme, Tiers-Mondisme, Islamidolâtrie, trahison militaire, sexualités déviantes, arts dégénérés, cosmopolitisme multiculturel, antiracisme dictatorial armé et violent, libéralisme anarchiste, IVG, apologie des drogues, grèves, canicules, partouzes, panaris, ongle incarné, mycoses, satanisme et vaudou à la strychnine.
Ecrivain islamophobe : ce type d'écrivain ne sera jamais assez remercié par le Petit Consanguin pour avoir réconcilié look punk et révolte réac contre la Contre-Tradition, goût de la publicité sous toutes ses formes et kyrielle de mots durs contre la modernité, adoration de la force brute (les USA bushiens) et références circonstanciées à l’humilité du Fils de Dieu (Christ-Roi). Ainsi, l'écrivain islamophobe est le « rebelle à tous les étages » que le Petit Consanguin appelait de ses vœux, et sans lequel il serait emmerdé à découvrir tout seul Bloy, de Maistre et les Évangiles.
Deleuze (Gilles) : Philosophe dont on parle mais qu'on ne lit pas. Il faut bien vivre avec son temps, et le revival deleuzien procure le gadget philosophique idéal pour dépoussiérer la kultur consanguine, la soulager de ses références éculées et lui ajouter une petite touche libertaro-branchouille et techno-futuriste. En prime, le pack Deleuze pour les nuls propose un firewall anti-psychanalytique bien commode contre les coups portés en-dessous de la ceinture. Comble du bonheur, le lifting se fait à peu de frais puisque l'énergumène a vu son oeuvre maintes fois vulgarisée (merci aux écrivains islamophobes). Que demander de plus ? Le petit consanguin ne comprend foutrement rien à Deleuze mais cet alibi en béton lui permet de se sentir un peu dans la vibe, et ça c'est cool, mec.
Ethno-différentialisme (ou ethno-pluralisme) : En quête de bons sentiments, le petit consanguin finit généralement par se sentir un peu con avec ses préjugés racistes ; fastoche, il lui suffit alors de se dire ethno-différentialiste, contre le métissage mais dans le respect des identités. A l'aise dans ses charentaises, le consanguin rêve d'une planète sédentarisée, parsemée de peuples tranquilles, apaisés dans un sain enracinement. C'est sa vision à lui de la magie du terroir et des plaisirs authentiques. Ça dégouline de générosité moisie, les hobbits ne sont pas loins... Rassurez-vous : hors caméra, dans l'intimité virile des réunions militantes, et avec quelques grammes d'alcool dans le sang, ce joli discours soigneusement packagé se dilue immanquablement comme un flan au soleil, laissant fièrement la place à de bonnes vieilles blagues foireuses sur les reubeus, les feujs ou les noichs.
Festif : (ou Hyperfestif façon Muray) ceux qui n’invitaient pas le Petit Consanguin à leurs fêtes quand le Petit Consanguin était encore plus petit ont une grande responsabilité dans l’évolution idéologique du Petit Consanguin. Maintenant, le Petit Consanguin est obsédé par le « festif », il le voit partout, toute bonne humeur qui n’est pas traditionnelle (le foot, la bière, la chasse, Laurent Gerra) lui paraît affreusement communiste, et ça ne le fait pas rigoler du tout. Les pétards, la « street life », l’afrobeat, les raves, les prides en tous genre, le foutent plutôt de mauvaise humeur, celle du morveux qu’on choisit en dernier pour la partie de volley ball.Foi : qu’en savent les autres (les gauchistes) ?
France (la) : il faut désormais l’appeler le « frankistan », depuis que certaines femmes s’y voilent.
Intellectuels : tous des sartriens, des foucaldiens ou des maoistes, tous « écrivains ratés ».
Islamomarxiste (ou Islamogochiste) : dernier avatar de la persistance du Mal en l’homme, synthèse des nihilismes, dernier obstacle dressé devant l’Esprit pour l’empêcher l’avenir d’advenir. Permet de rendre intelligible tout propos adverse.
Mai 68 : un mythe abject destiné à faire enfler le ventre de quelques sociologues. L’on ne dira jamais assez combien Mai 68 a mutilé la France Monsieur ! Mai 68 est directement à l’origine de nos fléaux, les professeurs marxistes, les files de chômeurs, le laxisme scolaire d'obédience marxo-léniniste, les associations anti-racistes, les night-clubs lesbiens, les parachutes dorés des managers, le culte de l’argent roi, la spéculation financière, la "World Global Partouze", la jouissance ostentatoire, les yachts et… euh… nan, pas les yachts.
Mahomet : Arabe épileptique et pédophile d’un autre siècle. N’aimait pas le dessin.