11 octobre 2009

Quel leader pour le monde libre ? (1)

Mes frères, notre Confrérie reprend du service, afin de guider les consanguins dans la nuit post-post-moderne nihiliste et décadente. Les puissances de l’argent et le djihad gauchiste planétaire se sont abattus, tels deux fléaux divins, sur vos frêles épaules de nationalistes contrariés. Les USA, cette grande nation si ambiguë, nous avaient semblé pouvoir montrer la voie à une vieille Europe presqu’intégralement islamisée, et livrée aux loges du mercantilisme libéral.

Le regain de mysticisme suprémaciste des années Bush ne pouvait pas augurer d’un malheur aussi total que l’élection d’un démocrate multilatéraliste nwââr à la Maison Blanche. Comment les yankees n’ont-ils pas vu la contradiction dans les termes ? Et ce malgré les vibrantes mises en gardes de philosophes aussi couillus qu’Eric Zemmour ou Alexandre Adler ? Las ! La révolution socialiste permanente a gangréné le vaisseau amiral de la flotte métacarolingienne occidentale. Désormais, rien de bon n’adviendra, car un gauchiste prénommé Hussein préside à la destinée du Mooonde Liiibre.


Alors maintenant, qui pour faire le chef ?


Derrière quelle figure tutélaire se rassembler pour aller péter la gueule au reste du globe quand il fout ses pattes sales sur nos oléoducs ou qu’il veut palper du nucléaire ? La dynastie Bush s’est éteinte dans un long bruit mouillé, et les Légions de Sodome et Gomorrhe se sont levées pour bourrer les urnes en faveur d’Hussein Obama.

Aaah, Obama. Depuis le temps que les consanguins s’étranglent sur l’alliance des rouges, des verts, des bruns, des basanés et des bobos, c’est leur synthèse messianique qui a été élue. Obama, le multilatéraliste qui baisse pantalon devant les djihadistes. Obama Hussein, celui que les plus virulents des conservateurs US dénoncent comme un musulman, un islamophile kenyan, un traître, le petit frère de Saddam Hussein. Et puis Obama, c'est aussi, comme le disent et le répètent inlassablement les conservateurs américains, un communiste. Un démocrate vendu aux thèses du collectivisme, qui veut mettre bas la brillante construction civilisationnelle occidentale, et la ramener à un gigantesque kolkhoze mondial géré par un gouvernement centralisé.

Obama, c'est, comme le disent et le répètent nos petits atlantistes continentaux, un négronazi qui veut exterminer la spécificité blanche dans un métissage mondialiste obligatoire, une tournante pratiquée sur la Pucelle d'Orléans par le Gang des Barbares dans une cave de la région parisienne, schématiquement. C'est en fait très exactement l'Antéchrist. En faisant tout pour détruire les États-Unis, cette fragile société de poètes et de scientifiques, la communauté internationale onuzie, en pleine promotion de son idéologie humaniste mortifère (car un humaniste rêve de génocides, c'est bien connu), la société mondiale onuzie ne s'est pas encore rendu compte qu'elle allait se détruire elle-même face aux légions indicibles de l'Axe du Mal Téhéran-Munichois. Ce sera sans doute un effet inattendu et fort plaisant de la Très Sainte Réversibilité, la Reprise Oxydentale Cathofuturiste. La baudruche Obama est portée par cette « dissociété » de post-soixantuitards qui veulent tuer les nations et planifient la dévolution terminale depuis leur stands à la Fête de l'Huma. D'ailleurs, c'est Arnaud Viviant et Harlem Désir qui ont aménagé les conditions de l'avènement d'Obama, okay ?

A bien lire les consanguins, Obama, c'est bien cet antéchrist bolchévicosmonazi (expression qui ferait un excellent titre pour un bouquin - mais une analyse géopolitique un peu confuse). D'ailleurs ce sont les démocrates américains, et en particulier leur aile gauche d'où provient Obama, qui se sont le plus arqués contre tout projet de transformation stratégique de la Sainte Alliance Occidentalo-septentrionale teutobiblique : Poutine et son « nationalisme » Grand-Russe, son attachement viscéral au concept de souveraineté politique, ses méthodes viriles pour régler le problème tchétchène, son mépris de l'ONU, rien de tout cela ne pouvait correspondre aux « valeurs » des gauchistes surfeurs et des hédonistes philosophes de site internet qui ne veulent de l'OTAN que pour « maintenir la paix » au service de la bureaucratie onuzie. Plus fort que "24 heures" et "X-files" réunis.


Obama, le symbole consanguin de l'hydre
démocrato-socialisto-métisso-islamisto-nazie pacifisto-soviétique.

Face au néomélangisme américain, il faut revenir à nos racines. Ouvrons une boutanche de rouge et astiquons une carabine. Quel général en chef pour mener le choc des civilisations ? Quel guide pour personnifier l'extermination de nos ennemis ?



Le leader qui fait bander les souchiens.

Un mec comme Poutine, ça c’est vraiment la classe. Il va à la chasse torse poil, il flingue des tigres, des loups, des tchétchènes et des géorgiens en rigolant comme un cosaque. L'apologie des valeurs viriles, un nationalisme qui ne s'embarrasse pas de discours anti-racistes (il suffit d'être noir à Moscou pour s'en rendre compte), et des méthodes anti-djihadistes qui ont fait leurs preuves. Les russes redeviennent fréquentables depuis qu'ils se sont débarrassés du communisme marxiste et qu'ils se sont reconvertis au patriotisme sanguinolent. Le problème, c’est que Poutine n’a strictement rien à foutre du Mooonde Liiibre. Trop franc-tireur pour prendre le leadership de la Sainte Croisade du Pétage de Dents.


Vladimir Poutine en week-end, 12.07.2009


Poutine c’est pas possible. Donc, on s’est très légitimement tournés vers le Pape. Notre Panzerkardinal avait effectué quelques sorties du plus bel effet, à l’approche de la chute de la Maison Bush.

L'option ecclésiastique


Benoît 16 ! Commandeur des croyants, les seuls les vrais, les catholiques futuristes. Détenteur de la Vérité, et heureux possesseur d'une carte prépayée permettant de joindre Dieu n'importe quand. Le Panzerkardinal a maintes fois prouvé sa belle inclination conservatrice et ce dès sa désignation par le Concile. Les souchiens, par exemple, se sont maintes fois délectés des fulminations papales contre l'islam barbare qui ne sait que tuer et violer, contre le matérialisme et le relativisme des sociétés post-post-modernes, contre les jeux vidéos et internet... mais Benoît ne s'en est pas tenu là : il a également repris langue avec les intégristes et réhabilité la Fraternité Saint Pie X, s'est rapproché de nos adorés Lefebvristes, il a réhabilité également le trés négationniste évêque Msgr Williamson, excommunié la mère d’une enfant violée au Brésil, etc...



Le Panzerkardinal sur le point d'envoyer un Eclair de Force.

Ah, et ce vieux dossier exhumé par quelques journalistes charognards, relatif à un article du Panzerkardinal édité en 1997 dans une revue consanguine autrichienne liée au regretté Jorg Haïder. Le PK y fustigeait sans nuances les concepts de liberté et d'égalité, si fashion dans nos sociétés occidentales débauchées. L'hypertrophiée "liberté individuelle", sa fable démocratique, et leurs innombrables et indicibles vices...

Plus récemment, le Guide s'est s'est illustré une nouvelle fois dans le choc qui oppose la Civilisation Occidentale Blanche et Catholique, à la Barbarie Mondiale Cosmo-islamiste Partouzarde, en prohibiant le préservatif en Afrique Noire, et en expliquant que le petit film en latex favorise la contraction de maladies mortelles. Emoi nostalgique du temps où la parole vaticane ne rencontrait pas les ricanements rationalistes…

Mais, d’une part, la Confrérie des Consanguins attend toujours que le Vatican normalise ses relations avec elle. Et malgré nos témoignages de bonne volonté (Frère Mixomatose a récemment ordiné un allogène serbe, nous ne servons plus de sang d’enfant tzigane à la fin de l’office), le Panzerkardinal tarde à nous rouler des pelles à nous aussi. Après tout, ça ne sera pas le premier.

Et d’autre part, malgré d’indéniables qualités, ce Pape-ci est encore trop mou, trop consensuel, trop paisible pour prétendre reprendre l’étendard consanguin. Nous l’espérions radicalement manichéen, il entretient un odieux dialogue interreligieux. Nous l’attendions visionnaire, il entretient les affaires courantes. Les plus intransigeants des consanguins le comparent au Dalaï-Lama. Et force est de constater que le Panzerkardinal n’a pas non plus la niaque d’un Ali Khamenei ou d’un Ayman Al-Zawahiri. En matière de prédication ignoble et mortifère, on fait des efforts, mais on est un peu just.



Le Panzerkardinal aux prises avec le Wind of change.


Alors, comment faire ? Comment retrouver notre figure paternelle ? Comment faire pour rassurer les consanguins, cette engeance de vieilles carnes conservatrices francaoui, de monarchistes nauséabonds à QI de blatte, de gendres idéaux baignant dans leur arrogance de classe, de hâbleurs orduriers montés en boucle sur leurs deux ou trois allégories démoniques de l'anti-france, et de zombies faisandés étalant leur xénophobie revendiquée à longueur de pages web ?

(à suivre)

Consanguin wants you !

Consanguin wants you !
*** Enrôlez-vous dans le Choc des Civilisations ***

And remember...